Quelques pistes pour exploiter un enregistreur d’écran en cours de langues

Dans cette situation de crise qui nous contraint à faire des cours à distance, l’impression d’anonymat domine souvent, laissant émerger un sentiment de frustration face à la dimension impersonnelle de ce nouveau type de relation.  Comment insuffler une petite touche personnelle aux documents et fichiers que nous envoyons à nos apprenant.es ? Comment redonner un peu de personnalisation à nos cours ? Certes, les visioconférences, les échanges sur le réseau social choisi par le groupe permettent d’échanger, de retrouver un peu l’humour, les blagues, les manies de chacun et de chacune auxquels nous étions habitués en présentiel. Toutefois cette coloration personnelle s’estompe sous l’anonymat des fichiers, des documents scannés, des exercices corrigés en pdf,  etc.
Comment personnaliser nos cours, et plus particulièrement pour les cours de langues, comment conserver la continuité vocale, voire visuelle avec nos apprenant.es ?
L’enregistreur d’écran, s’il n’est pas un miracle, peut compléter nos stratégies et redonner un saupoudrage de dimension personnelle aux activités proposées. Dans le modèle SAMR de Puentedura, il ne s’agit pas vraiment de « transformation » de la tâche : on reste dans l’ « augmentation », dans l’amélioration fonctionnelle, qui n’en reste pas moins intéressante dans le sens où elle teinte d’une couleur plus personnelle les documents que l’on envoie. A condition que l’on crée soi-même ses vidéos pour ses apprenant.es … D’où une envie de partager avec vous des outils faciles d’utilisation qui vous permettront de créer sur mesure des vidéos adaptées aux besoins de vos groupes.

Quel enregistreur d’écran choisir ?

Un enregistreur d’écran permet d’ajouter de la voix, de commenter, d’expliquer un document, un diaporama, une iconographie, une production écrite, etc. que vous avez sur votre ordinateur : il est ainsi possible de créer facilement des vidéos personnalisées et de les partager avec nos apprenant.es sous forme de lien pour stimuler le travail à distance en autonomie. Il existe de nombreux enregistreurs d’écran gratuits. Un des plus faciles à utiliser me semble être ScreencasOmatic, dont les fonctionnalités proposées dans la version gratuites sont largement suffisantes.
Voici un tutoriel pour se lancer dans la création de vidéos avec cet outil : j’y explique aussi comment corriger l’enregistrement audio.

Tutoriel pour créer des vidéos avec ScreencastOmatic

Il existe bien d’autres outils pour faire des vidéos : en voici un autre, très intéressant, dans le sens où il permet de créer des vidéos rapides qui n’exigent pas un montage complexe, idéal pour des capsules « flash ». Il s’agit de LOOM, que l’on ne peut utiliser qu’avec le navigateur Google Chrome et qui se présente comme une extension que vous aurez en permanence sur votre navigateur. Voici un petit tutoriel pour l’installer.

Tutoriel pour installer l’extension Loom sur le navigateur Google Chrome

Un tout nouvel enregistreur d’écran Panopto permet d’enregistrer son écran de manière encore plus simple, sans avoir à télécharger de logiciel, ni même à créer de compte. Toutefois, les fonctionnalités sont très limitées et l’on ne peut enregistrer l’écran que d’un seul tenant, sans avoir la possibilité de faire une pause, ni de corriger par conséquent un morceau de l’enregistrement.

En quoi un enregistreur d’écran peut-il enrichir les cours de langues à distance ?

Varier les consignes écrites : donner des consignes sous forme de vidéos

Il est tout d’abord possible de donner des consignes, d’annoncer le programme des cours ou d’un cours, non pas sous forme de mails comme on le fait souvent mais sous forme de vidéos, l’idée étant de ne pas passer trop de temps à préparer sa vidéo. Pour les apprenant.es, c’est une compréhension orale supplémentaire qu’il est possible d’écouter plusieurs fois si la consigne n’est pas comprise. De plus, le fait de voir et d’entendre son enseignant.e octroie une touche bien plus humaine et personnalisée au message transmis qu’un mail.
Voici un exemple destiné à mon groupe de « Débutants » : la vidéo est faite avec ScreencastOmatic et a été créée très rapidement puisqu’il y a un plan statique, sans changement de fond d’écran.

Accompagner la prononciation à distance
L’enregistreur d’écran permet aussi de proposer une aide pour prononcer correctement des mots, des phrases. Il suffit de partir d’un document écrit, d’une infographie ou d’une iconographie présentant une thématique, par exemple « les fruits » (A1) proposé ci-dessous, puis d’y ajouter non seulement sa voix, mais aussi des mises en garde, des conseils, des écueils à éviter : faire attention aux liaisons avec l’article, aux pièges de la graphie, insister sur les difficultés rencontrées particulièrement par son public, etc. Les avantages de telles vidéos sont encore fort appréciés des étudiant.es qui peuvent s’entraîner à prononcer loin du regard et de l’oreille du groupe, (chacun.e, surtout les plus timides, protégeant ainsi sa « face ») et qui reconnaissent la voix de l’enseignant.e. : il s’agit d’un document fait sur mesure, à leur attention, avec l’intonation habituelle qu’ils entendent en classe. Une manière de prolonger virtuellement le contact et le lien.
Voici un exemple qui mélange apprentissage du lexique et prononciation sur les fruits, fait avec LOOM.

Et en voici un autre avec la prononciation des verbes irréguliers au subjonctif.

Enrichir et compléter le lexique

Il est aussi possible d’enrichir le lexique à distance en complétant un réseau lexical qui a commencé à être étudié en cours : la capsule vient structurer le groupe de nouveaux mots et en ajoute d’autres dans un second temps.

Exemple de capsule faite avec Loom pour synthétiser le lexique du tourisme et l’enrichir (B2)

Corriger des productions écrites

Face à la difficulté de corriger les productions écrites qui arrivent dans notre boîte mail sous tous les formats possibles, il est possible de trouver une autre fonctionnalité aux enregistreurs d’écran : corriger une copie en la commentant avec sa voix, en ajoutant des explications qui seraient trop longues à écrire, et pourquoi pas, si l’étudiant.e est d’accord pour partager sa production écrite avec les autres, transformer une correction en modèle à suivre ou pas pour apprendre à respecter une méthodologie.
Voici un exemple de correction faite sous forme de vidéo avec ScreencastOmatic : à partir de la lettre écrite par une étudiante (vers A2), j’ai fait une vidéo qui commente les points forts et les points faibles de la production et qui rappelle aussi la méthodologie pour écrire un mail/ une lettre tout en insistant sur les problèmes de langue importants.

Exemple de production écrite corrigée sous forme de vidéo avec ScreencastOmatic

Corriger un exercice structural
Plutôt que de donner un corrigé écrit qui n’inclut pas nécessairement les explications, on peut de temps en temps créer une vidéo dans laquelle on explique et justifie les bonnes réponses de manière à accompagner à distance la correction de l’exercice et à lui donner plus de « chair » dans les explications, comme dans l’exemple ci-dessous. Il s’agit de la correction d’un exercice structural sur le discours indirect au passé, fait avec LOOM.

Exemple d’exercice structural corrigé sous forme de vidéohttps://www.loom.com/share/6ee51cc4c0724c6490d0821f7c42dbfa

Faire une capsule sur un point de langue
C’est le principe de la classe inversée de niveau 1 (Marcel Lebrun) : le cours de langue est donné sous forme de capsule et envoyé par mail aux apprenant.es qui la regardent une ou plusieurs fois, en faisant des pauses si nécessaire et en complétant une feuille de route de manière à qu’une trace écrite demeure. Ensuite, en présentiel, ou en visioconférence si le présentiel n’est pas possible, on met en commun les questions, on demande aux étudiant.es de donner des exemples pour commencer à réinvestir le point de langue abordé.
Dans ces cas-là, les fonctionnalités de Loom sont un peu simples et il vaudrait mieux privilégier ScreencastOmatic. Voici un exemple proposé par l’une de mes étudiantes de M2 FLE, Léa Ithurria, qui a créé une capsule sur les partitifs avec ScreencastOmatic et la propose en libre accès sur le site Le TrèFLE fait des capsules.

Exemple de capsule faite avec ScreencastOmatic par Léa Ithurria

Faire faire des vidéos à ses apprenant.es avec un enregistreur d’écran

Pour boucler la boucle, il est intéressant de faire faire des vidéos, des exposés, des présentations par nos étudiant.es, comme dans l’exemple ci-dessus de manière à ce qu’à leur tour, ils puissent partager avec d’autres leur production. Tout dépend bien sûr des étudiant.es et de leurs capabilités numériques.

Il est clair que l’outil en soi ne transforme rien : tout repose sur la scénarisation du cours et sur l’intégration judicieuse de la capsule que vous aurez créée dans l’économie de la séquence. De plus, il est également fondamental de faire varier les supports d’activités, d’alterner envoi de fichiers, de capsules, de quiz en ligne, de productions écrites collaboratives afin de conserver à distance la diversité d’activités que nous avions en classe. Enfin, si l’on veut créer cette continuité vocale avec ses apprenant.es, il est fondamental de créer ses propres enregistrements d’écran.
Ces pistes sont bien sûr à compléter avec les idées que vous voudrez bien partager !

Les gestes en France #1 : vidéos et activités

Faute de vidéos disponibles, mon binôme, Eva Cornejo et moi avons décidé de nous lancer dans la création de petites vidéos, aussi artisanales que spontanées, pour travailler les gestes en France avec notre groupe de débutant.es. Nous avons choisi certains gestes qui évoquent le fait d’en avoir assez, d’avoir trop bu, d’avoir faim, d’exagérer, d’être fou ou folle, de mentir, de sentir une mauvaise odeur, de garder un secret, etc. et de les mettre en scène dans de courts dialogues qui permettent d’en comprendre le sens.

Avec notre groupe, nous avons commencé par montrer la vidéo sans le son, en présentiel et de faire faire des hypothèses à nos apprenant.es. La voici, sans le son https://vimeo.com/396420401/edf5661dcd

Puis, nous avons montré la version avec le son : https://vimeo.com/396412072/b8fc846b89

« 1 lettre 1 sourire », un site pour envoyer des lettres aux personnes âgées isolées #FLE

En cette période de confinement, voici un sympathique site permettant d’envoyer une lettre (virtuelle) aux personnes âgées isolées dans 800 établissements, dont de nombreux EHPAD en France. Créé par 10 cousins et cousines d’une même famille, entre 14 et 24 ans, ce site sert de messager entre ceux et celles qui ont envie de faire quelque chose pour nos anciens et anciennes, et les personnes isolées. Merci pour cette belle initiative !

En tant qu’enseignant.es de FLE, nous pouvons faire d’une pierre deux coups :
faire écrire des lettres à nos étudiant.es étranger.es dans l’idée de faire travailler la langue, comme tâche finale d’une unité pédagogique ou gratuitement. Tous les niveaux sont concernés : j’ai invité mes débutants à écrire une lettre, ce que plusieurs ont fait avec enthousiasme, honorés d’être sollicités pour écrire à des autochtones ! Ils m’ont envoyé leur lettre que j’ai lue et corrigée avec le filtre de mon point de langue (raconter au passé)
– et leur demander d’envoyer leur production écrite à une personne isolée pour lui apporter un petit réconfort : le fait d’avoir un interlocuteur réel donne une dynamique autre au travail d’écriture dans le cadre d’une approche interactionnelle (Christian Ollivier). A quoi s’ajoute, pour nos apprenant.es, l’émotion d’écrire pour une personne qui en a besoin et à qui la lettre apportera un peu d’évasion.

Enfin, du côté des personnes âgées, le fait de recevoir une lettre écrite par une personne qui n’est pas française devrait également apporter son lot d’émotions interculturelles, comme en témoignent, par exemple, le récit de cette demande en mariage à DisneyLand Paris, écrite par une de mes apprenant.es. ou la déception face à l’hiver trop chaud à Pau pour une étudiante venant du Kazakhstan.

Extrait d’une lettre écrite par une apprenante débutante
Extrait d’une lettre écrite par une apprenante débutante

Comment procéder ? C’est très simple. Un formulaire demandant le prénom et le mail est à remplir. Ensuite, il faut choisir si l’on écrit à une dame ou à un monsieur.

La formule de salutation initiale est à choisir dans une liste. Les apprenant.es peuvent ensuite coller le texte de leur lettre et décider de donner leur numéro de téléphone ou pas. On peut aussi envoyer une photo, un dessin, etc.

Un mail de confirmation est enfin envoyé à l’adresse fournie dans le formulaire, avec la lettre écrite en copie.

#J’APPrends : une apps gratuite pour apprendre le français même quand on ne sait ni lire ni écrire #FLI #FLE

Parmi les applications spécialement dédiées aux migrant.es, on connaissait déjà « My French Kit » élaborée par l’université de Bordeaux Montaigne, plutôt destinée à aider à s’orienter sur le plan administratif.

Suite à l’émission de France Inter présentant l’apps « J’APPrends », j’ai testé cette application dont la conception m’a semblé vraiment intéressante pour les adultes migrants, en complément d’un cours en présentiel. Son objectif est bien différent de « My French Kit » : aider à communiquer et à s’orienter en donnant quelques éléments de base pour saluer, remercier, se déplacer, remplir un formulaire, rencontrer un médecin, etc. mais aussi et surtout identifier certains sons, reconnaître certaines lettres et les écrire.

Et même si elle n’a pas été conçue pour des apprenant.es sachant écrire et lire, elle peut aussi être un supplément ludique à des cours plus traditionnels. Toutefois, la progression étant sensiblement différente, il vaut mieux inviter à l’utiliser après une vingtaine d’heures de cours.

Elle propose à ce jour 3 épisodes qui invitent l’utilisateur ou l’utilisatrice à se déplacer, échanger, acheter, compter, puis aller chez le médecin, etc. dans une ville, au gré des rencontres avec un caissier ou une voisine. On ne peut pas sauter d’étape : il faut avoir réussi l’activité pour passer à la suivante mais on peut la faire et la refaire plusieurs fois. Certes, aucun.e professeur.e n’est là pour aider ou guider l’utilisateur ou l’utilisatrice qui ne comprend pas ; néanmoins la « face » est protégée et chacun.e peut répéter, prononcer, essayer, tracer, écrire, choisir sans s’exposer au regard et aux oreilles des autres !

Capture d’écran de l’apps

Lorsqu’on quitte l’application sur son ordinateur, son portable ou sa tablette, on reprend à l’endroit où s’était arrêté. Pas besoin de créer de compte, il suffit de télécharger l’application. Bonheur suprême : c’est gratuit et aucune publicité ne vient vous gêner !

Ses points fort :

Elle suit une progression proche de celle des besoins de la vie quotidienne (saluer, faire les courses, payer, boire un café, compter, donner son numéro de téléphone, parler des sports, se déplacer en transports en commun, aller chez le médecin, reconnaître les fruits et les légumes, remplir un formulaire, etc.) comme dans l’exemple ci-dessous où l’on doit s’arrêter à la station « Anatole France ».

Elle propose un enrichissement lexical très mesuré avec des mots que l’on peut écouter et réécouter à sa guise autant de fois que nécessaire, qui sont écrits et prononcés syllabe par syllabe (cf l’icône en haut à droite). On peut également réécouter chaque syllabe (surlignée en vert) plusieurs fois.

L’apprenant.e doit à son tour prononcer certains mots qu’il doit répéter : tant que la prononciation n’est pas pas correcte, il est impossible d’avancer dans le parcours. C’est vraiment un point fort de l’application ! Puis, après avoir prononcé le mot, on doit identifier ce même mot parmi 3 autres de manière à être capable de le reconnaître à l’écrit également.

Obligation de prononcer les mots correctement pour pouvoir avancer

On doit ensuite identifier puis écrire certains mots afin d’apprendre progressivement à tracer les lettres de l’alphabet, sans toutefois en suivre l’ordre. On commence par les lettres contenues dans « sucre » et « café » L’enrichissement du lexique se fait de manière spiralaire de manière à ce que le retour régulier des mots rassure l’apprenant.e et favorise l’apprentissage. Il se fait aussi de manière intuitive : pour découvrir quelques sports, il faut glisser-déposer le mot correct sur l’image correspondante, par exemple, Castor qui fait du vélo ou joue au foot. Lorsque l’on donne une mauvaise réponse, il faut essayer toutes les autres possibilités pour arriver à trouver la bonne solution : on apprend en faisant. Aucune rétroaction anxiogène ne vient heurter la sensibilité : au contraire, on sent que la bienveillance a présidé à l’élaboration de ce jeu.

Pour l’apprentissage des nombres, il faut aider Castor à faire des abdos, en le poussant vers ses pieds. C’est une manière ludique d’apprendre les nombres. Par la suite, le scénario passe un peu vite sur les nombres au delà de 11 lorsqu’il s’agit de comprendre un numéro de téléphone …

Si certains exercices sont un peu difficiles soit pour comprendre la consigne comme celui qui consiste à découvrir deux mots qui commencent par le même son, soit parce que le lexique est parfois un peu trop précis, l’ensemble des activités demeure très intuitif et surtout fort utile pour le public ciblé. On sera aussi sensible à la dimension interculturelle qui mêle par exemple aux fruits et légumes que l’on trouve en France, des éléments plus « exotiques » comme le gombo mais aussi aux actes de parole parfaitement sélectionnés par rapport aux besoins réels de ce public.

Un grand bravo à Langues Plurielles et au studio Small Bang pour cette application si bien conçue !

Favoriser l’apprentissage en autonomie et à distance avec des QRCodes et des capsules

Voici 3 exemples d’activités de niveau A0 et B1/B2 que j’ai créées pour mes apprenant.es. Comment les remanier pour favoriser le travail à distance et stimuler les interactions en cours ? Une piste a été de modifier les feuilles de route en y ajoutant des QRCodes pour permettre à mes futurs apprenant.es de travailler en autonomie, à la maison. En effet, la présence du QRCode qu’il suffit de scanner avec une application dédiée facilite l’accès à la capsule et permet de regarder tranquillement, à son rythme la vidéo. Donc de s’entraîner seul.e à répéter, à comprendre avant de retrouver la dynamique du groupe. Un « plus » pour protéger la face et pour stimuler l’estime de soi !

Premier exemple : travailler la compréhension orale et le lexique de la ville A1

Une capsule a été faite pour présenter son pays et sa ville à travers un exemple concret fait sur mesure. L’objectif était double : améliorer la compréhension orale et enrichir le lexique de la ville et des éléments propres à un pays et une ville (un fleuve, une frontière, une capitale, une mer, etc.). Les apprenant.es avaient une feuille avec un texte lacunaire à compléter. Nous avons fait l’activité en classe entière mais l’hétérogénéité des niveaux a empêché les moins avancés d’être actifs pendant la compréhension : ils l’ont plutôt subie…
Le fait d’ajouter le QRCode donnant accès à la vidéo sur la feuille permet de faire faire ce travail d’écoute en autonomie : chaque apprenant.e peut alors écouter et regarder à son rythme la vidéo avec un smartphone et des écouteurs soit en présentiel, soit à distance, à la maison. La capsule vient donc compléter et raviver un lexique qui aura déjà été vu en cours en amont. De plus, lorsqu’ils reviendront en cours après avoir fait cette activité à distance et à leur rythme, ils pourront être plus actifs dans le sens où ils poseront des questions sur ce qui n’a pas été compris dans la capsule. On pourra aussi échanger les productions écrites faites à distance et les faire lire, puis dessiner le plan de la ville ou du pays, ou encore faire corriger la production écrite par un.e autre apprenant.e.

Feuille de compréhension orale avec le QRCode intégré.

Deuxième exemple : corriger une activité ou un test à distance (temps du passé B1/B2)

J’ai proposé à mes apprenant.es B1+ un petit test de grammaire portant sur l’utilisation du passé composé et de l’imparfait. Pour éviter de perdre du temps en classe lors de la correction et pour changer un peu les habitudes, j’ai créé une capsule dans laquelle je justifie le choix de chaque temps à l’oral plutôt que de le faire en présentiel.
Lorsque j’ai rendu les tests corrigés, j’ai donc distribué une petite feuille avec le QRCode qu’ils ont scanné chez eux pour regarder la correction. Le lendemain, j’ai répondu aux questions qui restaient.

QRCode pour accéder à la capsule dans laquelle je corrige le test sur les temps du passé

Troisième exemple : travailler la prononciation des verbes en -ER (A1)

Capsule « 3 minutes pour bien prononcer les verbes en -ER au présent »

Après avoir reçu la feuille de route avec le QRCode, les apprenant.es peuvent s’entraîner à répéter la prononciation correcte puis, dans un 2eme exercice, à prononcer et à écouter la correction. Grâce au QRCode, l’accès à la capsule est instantané et permet de travailler à distance, sans même avoir à passer par un ordinateur.

Feuille de route pour la capsule « 3 minutes pour bien prononcer les verbes en -ER »

Comment transformer un lien en QRCode ?

Il suffit d’aller sur un site générateur de QRCode, comme Tec-it celui que j’utilise : collez le lien et cliquez sur « Télécharger ».

Exemple de site générateur de QRCode

Français des affaires : intégrer le mooc « Travailler en France A2-B1 » à son cours

Vous enseignez le français des affaires, le français professionnel ? Vous proposez en FLE une unité sur le travail en France de niveau A2 à B2 ? Pourquoi ne pas intégrer ponctuellement des activités proposées par le mooc « Travailler en France A2-B1 » à votre cours ?

Les moocs FLE du FUNMOOC

Il s’agit de l’un des nombreux moocs de la plateforme Fun Mooc destinés aux apprenant.es en français langue étrangère. Vous trouverez ainsi :

Capture d’écran du mooc « Vivre en France A2 »

Le mooc « Travailler en France A2-B1 »

Mooc « Travailler en France » FUNMOOC

Outre les questionnaires de début et de fin de parcours, voici la composition du mooc « Travailler en France A2-B1 » :

  • une première partie composée de 6 modules relevant du tronc commun (« Je recherche un emploi, je m’intègre dans l’entreprise, je travaille en collaboration, je gère des situations inhabituelles, je fais un bilan et je développe mes compétences)
  • puis une 2eme partie proposant au choix, 5 domaines de spécialité (Bâtiment, hôtellerie, informatique, santé, services aux personnes et aux entreprises)

Chaque module se décline en différents objectifs/activités comme dans l’exemple ci-dessous pour le module « Je recherche un emploi ».

Chaque activité commence par un document déclencheur, puis, à partir du visionnage d’une vidéo de quelques minutes, les apprenant.es sont invités à répondre à des questions (QCM, choix dans menu déroulant, etc.) qui n’ont pas de rétroaction immédiate.
D’autres types d’exercices très intéressants sont proposés, répondant à l’idée de « comprendre pour agir » : par exemple, les apprenant.es doivent écouter une conversation téléphonique et compléter un courriel avec les éléments entendus et compris.
Enfin, après avoir fait plusieurs activités, ils sont invités à réaliser des tâches comme rechercher des annonces sur un site d’annonces et à les comparer ou à poster une question sur un forum dédié.

Parallèlement à ces activités sont proposés des points d’informations appelés « MEMO » qui invitent par exemple à tester des « serious games » pour s’entraîner à un entretien d’embauche et des points de langue très précis avec leçon suivis d’exercices structuraux de réutilisation.

Capture d’écran d’une vidéo à regarder par les apprenant.es

Comment utiliser le mooc en complément de ses cours ?

L’idéal est bien sûr d’inciter ses apprenant.es à suivre le mooc du début à la fin et d’obtenir une certification. Toutefois, si vos apprenant.es sont comme les miens et peinent généralement à faire le moindre travail à la maison, on peut envisager de butiner, de picorer dans le mooc et de ne faire que quelques activités, en complément de sa progression habituelle, selon ses besoins. Vos apprenant.es doivent s’inscrire et disposer d’un smartphone avec des écouteurs pour les compréhensions orales à faire individuellement. Selon le contexte d’enseignement et leur motivation, ils feront ces activités complémentaires à distance ou en présentiel.

Les activités pour découvrir et réinvestir le lexique (cf ci-dessous),

Exemple d’activité pour travailler le lexique

celles plus méthodologiques (pour apprendre à présenter un CV ou à écrire une lettre de motivation, par exemple) ou celles travaillant la compréhension orale en vue de compléter un courriel viennent assurément diversifier et enrichir le cours en présentiel. A chacun.e de choisir selon sa progression…

Les plus et les moins ?

Le point faible de cette utilisation sporadique du Mooc dans un cours de langues en présentiel est sans doute l’absence de rétroaction immédiate. La réponse est-elle correcte ou pas ? Comment le savoir quand on est face à l’ordinateur ? Il est néanmoins possible de pallier cette limite en corrigeant l’activité ensemble, en projetant la session de l’enseignant.e au tableau.
D’autre part, la mise en place de l’activité pour intégrer à un cours en présentiel des activités du mooc (recherche du site, du mooc, connexion, recherche de l’activité conseillée par l’enseignant.e) revêt une dimension chronophage dans un cours de langue au rythme souvent très rapide et peut être un frein à l’intégration : l’activité ne sera intégrée avec efficacité qu’en cas d' »utilisation prolongée« , l’une des 3 conditions que Nicolas Guichon définit pour réussir l’intégration des TİC : « C’est seulement lorsqu’il y a une mise en culture pédagogique des technologies (par exemple en inscrivant l’utilisation des TİC dans un scénario pédagogique et en l’incluant dans l’évaluation) que l’on passe véritablement à une appropriation et que se construisent à proprement parler des usages. » Il est donc important d’intégrer l’utilisation du mooc régulièrement à son cours pour créer une routine de pratique et de bien choisir les activités en les ayant testées et sélectionnées à l’avance. Pour rappel, les 2 autres conditions sont « la perception d’un gain pédagogique par l’enseignant et par les autres personnes impliquées dans la situation éducative » et « la négociation des changements ». [Guichon N. Vers l’intégration des TİC dans l’enseignement des langues, 2012, Didier, p. 15-17]

Enfin, un point fort du Mooc (notamment pour ceux et celles qui préparent le Diplôme de Français Professionnel de la CCI de Paris-Ile-de-France) repose sur le fait qu’il propose des activités en ligne, à l’image de celles qui sont exigées lors de la passation la certification du DFP : comme dans les conditions réelles de travail dans une entreprise, les apprenant.es sont contraints de communiquer par l’ordinateur et non plus en utilisant une feuille de papier et un stylo, comme c’est encore le cas pour d’autres certifications telles que le Delf ou le Dalf.

Merci à l’Alliance française Paris-Ile-de-France !

Un outil pour rendre interactif votre cours via les smartphones des apprenant.es : #Wooclap

Je vous ai présenté il y a 2 ans un outil similaire, Beekast, dont les fonctionnalités sont désormais très limitées dans la version gratuite (seuls 3 smartphones peuvent être connectés). Voici un site découvert au CLİC2019 qui m’a séduite et dont on peut tirer de nombreux avantages en cours de FLE dès lors que les apprenants possèdent un smartphone. Ce site vous permet de faire participer vos apprenants (jusqu’à 30 gratuitement à ce jour) en proposant des QCM, de courtes questions ouvertes, des classements, des exercices d’appariement, de leur faire créer collectivement des nuages de mots, etc.

Le plus de Wooclap est que l’on peut interagir avec son smartphone soit via le site sur Internet, soit en envoyant un message, sans internet. Cette fonctionnalité est disponible dans les pays suivants pour l’instant : l’Australie, la Belgique, le Canada, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, et la Suisse.

Voici un petit guide pour commencer à utiliser le site après votre inscription.

Comment créer un « événement » = une série de questions ?

Lorsque vous arrivez sur la plateforme, cliquez sur « CREER UN EVENEMENT »

Vous pouvez modifier le titre de votre événement en cliquant sur le stylo et changer le code.

Parallèlement à la proposition des questions, vous pouvez importer un diaporama (Powerpoint, GoogleSlide, PDF ou KeyNote) que vous pouvez présenter en alternance avec les questions interactives.

Comment créer des questions ? Quels types de questions ?
  • Le type de questions le plus efficace en cours de FLE est sans doute le nuage de mots collaboratif : on peut lancer un thème au début d’une unité et demander aux apprenants quelles sont leurs représentations de ce thème. Plus le mot écrit aura été proposé par les apprenants, plus il sera écrit en gros, comme dans l’exemple ci-dessous.

    Résultat du nuage de mots projeté sur l’écran

    Pour créer la question, choisissez « Nuage de mots » et écrivez votre question.

    Côté prof (création de question)

    Vous avez des choix à faire en bas à droite : vous pouvez par exemple modérer les réponses avant qu’elles ne soient publiées. N’oubliez pas de « SAUVEGARDER » (il sera ensuite possible de modifier ce que vous avez écrit), puis, lorsque vous voudrez activer la question face à vos apprenants, il suffira de cliquer sur « LANCER ».

  • Le type de questions QCM est bien sûr très utile pour tester les connaissances générales ou un point de grammaire. Choisissez « QCM » et remplissez la question ainsi que les propositions de réponses. N’oubliez pas de choisir la réponse correcte en cochant le carré à gauche de la réponse qui deviendra bleu.  Vous pouvez choisir « plusieurs réponses possibles » et d’autres fonctionnalités en bas à droite. Il est également possible d’insérer des photos comme dans l’exemple ci-dessous.

    Côté prof

    Côté apprenants

    Pour afficher les bonnes réponses, cliquez sur l’icône verte en forme de V.

  • On peut créer un « SONDAGE » pour connaître les pratiques des apprenants par exemple ou pour évaluer un cours, une pratique. Choisissez « SONDAGE » puis écrivez la question avant de proposer des « REPONSES ».

    Côté prof

    Côté apprenants
  • Pour les débutant.es, la question « Trouver sur l’image » est intéressante pour travailler la localisation ou le lexique. Il faut choisir une image, poser une question comme sur l’exemple ci-dessous et faire glisser le point vert (qui désignera la bonne localisation) au bon endroit, ici une péniche.

    Côté prof (création de la question)

    Côté prof (résultat)
  • La question « Créer une échelle » sert à évaluer des items que vous aurez prédéfinis, pour évaluer un cours ou un concept par exemple.

    Côté prof (création de question)

    Côté apprenant
  • Voici un exemple de question d’appariement

    Côté prof (création de question)

    Côté apprenant
  • Enfin (et je vous laisse découvrir les autres types de questions) il est possible de créer une question avec une réponse ouverte afin que les apprenants écrivent quelques mots : une impression, un réinvestissement d’un point de grammaire ou de lexique.

Côté prof (création de question)

Résultats projetés au tableau

Comment faire participer les apprenants ?

Vos apprenants ont besoin d’un smartphone et vous de projeter l’écran « côté prof » pendant la présentation.  Au début du cours, vous devez cliquer sur « LANCER » à la droite de « Comment participer » :

Pour lancer l’activité en cours

Ensuite apparaissent :

  1. le code à utiliser sur le site WOOCLAP : dans l’exemple ci-dessous FRANCEREP
  2. le code à utiliser si vos apprenants envoient des messages téléphoniques sans wifi : il faut envoyer au numéro de téléphone indiqué (06 44 60 ..) le code commençant par @, ici @FRANCEREP. Cette fonctionnalité ne permet pas de répondre à certaines questions comme la localisation sur une image par exemple.
    Comment naviguer en tant que prof ?

    Après avoir donné les codes avec « Comment participer », vous retournez dans votre tableau de bord qui archive vos questions.

    Tableau de bord

    Vous pouvez activer une question en cliquant sur « LANCER ». Une fois que vos apprenants ont répondu, vous pouvez clôturer la question en cliquant sur le cadenas rouge. Puis, pour revenir au tableau de bord, cliquez sur « QUİTTER » et passez à la question suivante.

    Barre de navigation pour revenir au tableau de bord

    J’espère que ces indications vous auront donné envie d’essayer…

Un site de ressources gratuites (capsules) pour allophones et apprenant.es #FLE créé par les étudiant.es Master FLE Pau

Vous enseignez à des élèves allophones en UPE2A ou en classe ordinaire ? à des apprenant.es FLE ? Alors ne manquez pas de papillonner sur le site Le Trèfle fait des capsules, un site créé par les étudiant.es de Master 2 FLE de l’UPPA dans le cadre de notre UE de TİCE. Vous y trouverez des « packs » qui proposent une capsule et une feuille de route ou une fiche bilan.

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  1. La section « Capsules d’urgence » est essentiellement destinée à des allophones et relève du domaine du Français Langue de Scolarisation. Mais certaines capsules sont tout à fait utilisables en cours de FLE. Vous y trouverez entre autres le matériel de l’élève, les verbes dans les consignes, les saisons, les jours et les mois pour des arabophones, le système scolaire français, écrire et prononcer le son [O], etc.
  2. La section « Capsules coup de pouce » s’adresse à des apprenant.es FLE de niveaux plus avancés et vous permettra d’aborder la cause, la conséquence de manière différente. En lexique, vous éclaircirez la différence entre rentrer, revenir et retourner, la différence entre C’est et Il est, et en phonétique, les liaisons obligatoires, entre autres.

Butinez, soyez curieux et curieuses !

Retour d’expérience

J’ai testé de nombreuses capsules avec mes apprenant.es (A1 ou B2) qui devaient regarder la vidéo à la maison. La dernière utilisée, celle sur les verbes de consignes, a très bien fonctionné bien que seuls 2 étudiants sur 11 aient fait le travail à la maison.

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Traces écrites de la capsule « Verbes de consigne » par un étudiant

Qu’importe…  Ils sont passés au tableau pour se transformer en professeurs : ils y ont expliqué le cours et ont répondu aux questions, ils ont donné des exemples à tour de rôle pour mieux se faire comprendre si bien que la dynamique du cours engendrée par la classe inversée a libéré la parole des apprenant.es et m’a clairement obligée à me taire. Sans parler de la fierté d’être capables d’expliquer en français aux autres la différence entre « surligner » « cocher » ou « compléter »…

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Un apprenant propose de nouveaux exemples pour expliquer la différence entre « cocher » et « compléter »

A chacun.e d’inventer l’utilisation du pack qui correspond à son contexte. Un grand bravo aux étudiant.es du M2FLE !

#A1 Les moyens de transport en chansons

Voici une petite infographie interactive pour clôturer une séance de découverte des moyens de transport avec des apprenant.es débutant.es. C’est un document destiné à l’enseignant.e : il suffit de cliquer sur une icône et de faire écouter la chanson dans laquelle est mentionné un moyen de transport. Le premier qui entend « taxi » « train » « avion » ou « ambulance » marque un point. Le principe est très simple mais dynamise l’ambiance en fin de cours…

Prérequis : connaître avion, train, bateau, taxi, voiture, moto, vélo bus mais aussi bicyclette, camion funiculaire, Harley Davidson, ambulance…

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https://create.piktochart.com/output/36556431-a1-fle-moyens-de-transport-en-chansons

#A1 Le lexique de la ville : Paris, clichés et anti-clichés

Il est toujours difficile de travailler en A1 avec des documents authentiques. En voici deux que l’on peut facilement utiliser pour travailler la description de son environnement, tout en faisant un point culture sur Paris.

Vous connaissez peut-être cette première vidéo : en 2016, la Mairie de Paris a fait tourner une vidéo pour promouvoir la ville. Si ce clip plaît énormément aux apprenant.es, il n’en demeure pas moins une jolie concentration de clichés et ne présente que des facettes très particulières de la capitale.

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Capture d’écran du clip « Paris » (Mairie de Paris)

D’où la réaction très rapide de certains autochtones qui ont publié une réponse sous forme de vidéo : « Paris, on t’aime aussi » dans laquelle est mise en avant la diversité culturelle, ethnique et sociale de Paris.

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Capture d’écran de la vidéo « Paris, on t’aime aussi »

Il est possible d’utiliser ces deux vidéos à tous les niveaux pour travailler sur les représentations de Paris avec les apprenant.es, notamment avec le niveau A1 … étant donné qu’il n’y a pas de paroles. C’est l’occasion de travailler la description de l’environnement, de la ville pour aller vers la description de sa ville.

Voici le descriptif d’une partie de la séquence que j’ai faite avec mes apprenant.es et qui intègre des outils numériques pour faciliter l’apprentissage du lexique :

  • (En amont, travail sur les prépositions devant villes et pays)
  • Remue-méninge sur Paris avec écriture des mots au tableau
  • Visionnage de la vidéo officielle : quelles impressions ? Qu’est-ce qu’il y a ?
  • Distribution d’une feuille contenant une liste de mots liés à la ville, qui apparaissent (ou pas) selon le déroulé chronologique de la vidéo. Les mots sont expliqués par certain.es apprenant.es ou par l’enseignant.e et un espace sur la feuille permet de dessiner l’élément ou de l’écrire dans sa langue
  • 2eme visionnage : les apprenant.es cochent les éléments vus
  • Proposition d’exercices de systématisation faits avec LearningApps pour renforcer l’appropriation de mots importants (fleuve, pont, musée, marché, place, escaliers, château…) à distance
    • un premier exercice d’association image/mot

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    • un second exercice de regroupement pour travailler le genre des noms : féminin ou masculin ?

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  • En classe, visionnage de la vidéo « Paris on t’aime aussi » : quelles sont les impressions ? Les différences ? Les apprenant.es réinvestissent le lexique appris et on complète avec de nouveaux éléments.
  • Tâche finale : faire une présentation de sa ville à partir de 5 photos au minimum à l’oral pour les autres apprenant.es du groupe.
    • Production écrite en classe : « Dans ma ville, il y un fleuve. Il s’appelle …. Il y a aussi un musée… »
    • Présentation orale individuelle en s’appuyant sur le diaporama de sa ville
  • Pour aller plus loin ? Faire créer une vidéo à chaque apprenant.e avec Spark Video pour présenter sa ville tout en enregistrant sa voix. A venir…

Les liens utiles :