Capsules : définir son objectif avant de créer une capsule en cours de FLE

Il arrive parfois que l’on crée une capsule pour créer une capsule, en se disant que l’on verra après comment on l’exploitera. Voici une carte mentale qui propose des pistes pour définir en amont son ou ses objectifs et qui rappelle que les capsules ne sont pas qu’au service de la grammaire…

Définir son objectif avant de créer une capsule
Carte mentale pour définir son objectif avant de créer une capsule pour un cours de FLE (non exhaustive…)

Un exemple de capsule pour lancer une tâche :

Projet de la classe de 9C pour travailler l’argumentation : capsule pour lancer la tâche

Classe inversée : bilan de l’utilisation des capsules par rapport au temps du cours en présentiel

Les capsules sont légion, tout le monde dans l’équipe de français (ou presque) s’y est mis. Voici un bilan, non pas de la création, de la démarche, du contenu, des outils utilisés pour les créer mais de l’utilisation des capsules que nous faisons par rapport au temps de classe : à quels moments diffuse-t-on le lien aux élèves ? Quels sont les avantages de chacun de ces moments ?

Certains utilisent facilement ces petites vidéos en aval, après le cours, comme complément ; d’autres en amont du cours mais elles ont aussi un beau succès pendant le cours. J’ai essayé de faire un récapitulatif des retours d’expérience que j’ai entendus avec une carte heuristique qui présente les avantages de proposer des capsules avant, pendant ou après le cours. Il en manque sûrement. A compléter…

Quand visionner la capsule par rapport au temps de classe Quels apports
Bilan de l’utilisation des capsules et des avantages de leur utilisation

Article publié sur Français et numérique

Enseigner les réseaux lexicaux avec les cartes mentales (Simplemind par exemple)

Au moment où nous préparons des fiches « bilan » pour enseigner le lexique, voici quelques pistes intéressantes pour mieux organiser en sous-catégories la présentation du lexique :

Quel est l’intérêt des arborescences et autres cartes mentales ?

Je vous invite à écouter une émission (5 minutes) de France İnfo avec Alain Lieury sur la mémoire dans laquelle il rappelle l’importance de la mémoire sémantique qui organise les connaissances et a besoin de les hiérarchiser.

Voici, pour compléter, un extrait de Mémoire et réussite scolaire, Alain Lieury, Dunod, 1997, p.27 :

« Principe de hiérarchie catégorielle

Qu’est-ce donc que le sens, si ce n’est le mot ? En s’inspirant d’expériences antérieures qui montrent que la mémorisation est grandement facilitée par l’organisation en catégories naturelles (animaux, plantes, etc.), Collins et Quillian ont suggéré que comprendre, c’est d’abord catégoriser [C’est moi qui souligne]. Comprendre ce qu’est un « canari », pour prendre leur célèbre exemple, c’est savoir que c’est un oiseau. Mais comprendre ce qu’est un oiseau, c’est savoir que c’est un animal, de sorte que le sens des mots ou, plus brièvement, les concepts seraient classés en mémoire sémantique de façon hiérarchique : les catégories étant emboîtées dans des catégories plus générales sous la forme d’un arbre à l’envers. Dans une telle arborescence, chaque noeud représente le concept d’où partent des branches. L’analogie de l’arbre de la connaissance est très ancienne puisque, déjà explicitée à la Renaissance (Lieury, 1993), elle est présente dans les récits bibliques. Cette conception est maintenant usuelle en informatique, où l’on parle d’arborescence. »

Les applications proposant de créer des cartes mentales sont-elle un simple gadget de plus ?

Les applications qui proposent de créer des cartes mentales ont  l’avantage

– de jouer avec les codes de couleurs pour différencier les catégories

– de pouvoir inclure des photos : voici un autre extrait de l’ouvrage d’Alain Lieury

« […] les images (dessins, images mentales) sont plus efficaces en mémoire que les mots, comme l’ont montré Paivio, Fraisse et Denis. L’une de nos expériences a effectué cette comparaison sur près de deux cents lycéens de diverses terminales. […] Les images sont très efficaces en mémoire. Alors que le rappel moyen est d’environ 7 pour les mots, il est d’environ 9 pour les dessins. La reconnaissance est également remarquable avec en général 90% pour les dessins contre 70 % pour les mots. » Op. cit. p.37.

– de pouvoir interagir avec la classe en ajoutant des mots en direct à son projet.

Un outil possible est l’application « Simplemind », très facile à utiliser sur l’Ipad

Attention toutefois au moment d’exporter votre projet avec la version gratuite…

Publié le 30 mai 2014 par geraldinelarguier sur Français et numérique 

Il est aussi possible de transformer la carte mentale en capsule pour inverser la classe : les apprenants peuvent ainsi écouter la prononciation du lexique et remplir la carte mentale lacunaire chez eux, ce qui permet de passer au réİnvestissement en classe.

Voici un exemple à partir de la carte mentale sur le lexique de la langue :

Lexique de la langue from Geraldine L on Vimeo.